«Misérables
tripotages de textes », dites-vous. Ceux qui ont un peu suivi la
polémique se souviennent de cette phrase répétée par Sernine, qui
définit la gnose des anti-gnostiques : « En toute erreur, il y a une
clef, et c’est la gnose ». Telle qu’elle est écrite ici, sans
les guillemets, cette phrase est de Paul Sernine. Il a indiqué lui-même
par les signes typographiques en usage, la part de la citation et la part
de restitution qu’il mettait dans ce résumé commode. On ne peut donc
parler d’un faux. Mais la question que pose Sernine est essentielle :
Monsieur Couvert est-il prêt à confirmer qu’en toute erreur il y a une
clef et c’est la gnose ? Si oui, il donne raison à M. Sernine et il n’était
pas nécessaire de faire tout ce tapage. Si non, qu’on le laisse s’expliquer
avec M. Sernine sur le fond, en arrêtant de pinailler sur des signes
typographiques. Il se trouve que dans Lecture et Tradition, après
avoir longtemps tardé, M. Couvert nous dit qu’il n’est pas d’accord
avec cette phrase, telle qu’elle est. Fort bien ! Il faut donc qu’il
désavoue l’abbé Meinvielle, qui dans son ouvrage De la gnose au
progressisme s’identifie, lui, à ceux qui disent : « en toute
erreur il y a une clef et c’est la gnose ». Et il faut que Lecture
et Tradition qui publie un extrait de l’abbé Meinvielle comme une
pièce essentielle de ce procès, fasse un effort de cohérence…
Question de logique ! On ne peut pas traiter Sernine de faussaire et en
même temps adhérer à ce leitmotiv, caractérisant la gnose des
antignostiques : « En toute erreur il y a une clef et c’est la gnose
». |