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Question de logique

Abbé G. de Tanoüarn

Pacte n°86 - mai 2004

[Note du webmaster: Ce texte complète l'article: Réponse à Monsieur de B. - Abbé G. de Tanoüarn]

«Misérables tripotages de textes », dites-vous. Ceux qui ont un peu suivi la polémique se souviennent de cette phrase répétée par Sernine, qui définit la gnose des anti-gnostiques : « En toute erreur, il y a une clef, et c’est la gnose ». Telle qu’elle est écrite ici, sans les guillemets, cette phrase est de Paul Sernine. Il a indiqué lui-même par les signes typographiques en usage, la part de la citation et la part de restitution qu’il mettait dans ce résumé commode. On ne peut donc parler d’un faux. Mais la question que pose Sernine est essentielle : Monsieur Couvert est-il prêt à confirmer qu’en toute erreur il y a une clef et c’est la gnose ? Si oui, il donne raison à M. Sernine et il n’était pas nécessaire de faire tout ce tapage. Si non, qu’on le laisse s’expliquer avec M. Sernine sur le fond, en arrêtant de pinailler sur des signes typographiques. Il se trouve que dans Lecture et Tradition, après avoir longtemps tardé, M. Couvert nous dit qu’il n’est pas d’accord avec cette phrase, telle qu’elle est. Fort bien ! Il faut donc qu’il désavoue l’abbé Meinvielle, qui dans son ouvrage De la gnose au progressisme s’identifie, lui, à ceux qui disent : « en toute erreur il y a une clef et c’est la gnose ». Et il faut que Lecture et Tradition qui publie un extrait de l’abbé Meinvielle comme une pièce essentielle de ce procès, fasse un effort de cohérence… Question de logique ! On ne peut pas traiter Sernine de faussaire et en même temps adhérer à ce leitmotiv, caractérisant la gnose des antignostiques : « En toute erreur il y a une clef et c’est la gnose ».