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Les brèves du Docteur Dickès

Pacte n°86 - mai 2004

« Que la lumière brille - dans les ténèbres »

Telle est la déclaration qu’a faite le seul Français figurant dans le film La Passion de Mel Gibson. C’est un musulman d’origine touareg du nom d’Abel Jafri. Il jouait le rôle de chef des gardiens du Temple chargé notamment d’arrêter Jésus.  Il a été interviewé par François Vayne directeur de Lourdes Magazine. Il ressort de ses étonnants propos que Mel Gibson est avant tout un homme de foi, loin de tout fanatisme « intégriste » comme on le décrit généralement. Il n’hésitait pas à inviter à sa table après une longue journée de prises de vue les acteurs qui terminaient la journée avec lui. Pour Abel Jafri, Jésus est un modèle pour tous les hommes ; son message dépasse les croyances. Le film doit contribuer à rendre les hommes meilleurs et les encourager à répandre un message d’amour. La violence du film ne tourne pas à vide, elle n’est pas gratuite comme la plupart du temps au cinéma. Elle incite à réfléchir. Le pardon est la clé du bonheur et de la paix.

Dépêches politiquement - correctes

Figaro du 27 avril. « Indonésie : violences entre chrétiens et musulmans ». Aux Moluques « des affrontements entre chrétiens et musulmans ont fait au moins 23 morts et plus de 100 blessés ». Cet article est à traduire en bon français :

38 Chrétiens (dont huit enfants et une femme enceinte) ont été assassinés alors qu’ils ne demandaient rien. Ambon, la capitale, est le « killing field of Christians » a déclaré le Pétrus Magandi, archevêque de cette ville. Le champ à tuer les Chrétiens.  Autre dépêche du même jour : « un groupe » a envoyé des menaces d’attentats contre Korean Air, Philippine Airlines, Singapour Airlines, Kuwait Airways. Qui peut donc être « ce groupe » quand on sait que les pays auxquels appartiennent ces compagnies sont présents en Irak. On se le demande vraiment. Honneur à la presse française pour son art de pratiquer la langue de bois.

Islam modéré

Mahomet aurait lancé une phrase dont l’attribution au Prophète est controversée. « Frappez vos épouses, si vous ne savez pas pourquoi, elles, elles le savent ». C’est ce qu’avait déclaré « le plus exalté » des députés qui ont fait adopter en 1984 par l’Algérie le Code de la famille. Lequel s’inspire de la charia. Le président Bouteflika prône un islam « ouvert sur l’universel ». C’est au nom de cet islam « modéré » sans doute que « 60 % des femmes mariées sont battues par leur conjoint et 74 % des victimes refusent de porter plainte ». Sans doute par peur d’être battues plus fort. Les mots entre guillemets de la présente brève sont extraits du Figaro du 27 avril. Il y a lieu de se demander ce qui se passerait si l’islam algérien n’était pas modéré. Pas de commentaires du MLF…C’est sans doute cela la « libération de la femme ».

Exemplaire

Le catholicisme interdit du temps du communisme est en train de se développer rapidement en Mongolie. Et c’est un autre pays où le catholicisme progresse très vite qui envoie ses missionnaires. Les Coréens du sud ont installé un grand dispensaire tout près de la cathédrale Saint-Pierre Saint Paul dans la capitale Oulan-Bator. Ils soignent gratuitement 80 malades par jour, leur fournissent aide et médicaments. Le dispensaire est dirigé par le Père Michael Kim (assez bizarrement la plupart des Sud-coréens se nomment Parks ou Kim). Ce prêtre a été formé par l’université catholique de Séoul. Il est aidé par des médecins mongols et coréens. Le dispensaire comporte plusieurs services (pédiatrie, gynécologie etc.). Mais la plupart de leurs patients sont des S.D.F. qui souffrent d’engelures et qui essayent de se chauffer autour des bouches d’émergence des chauffages…

Et les « droits de la femme » ?

Si un Français moyen ose déclarer en public que telle minorité ethnique – ne la nommons pas, il y a des mots qu’on ne peut plus écrire – mérite d’être frappée avec violence mais en évitant le visage, il ira directement en prison, poursuivi par une meute d’associations style LICRA et MRAP, Droits de l’Homme. Il en faut même beaucoup moins pour être condamné. Le brave abbé Sulmont en sait quelque chose. Or ces associations, y compris celles de défense des femmes comme « femmes battues » sont étrangement silencieuses face au propos de l’imam de Vénissieux qui affirme que le musulman a le droit de frapper les femmes. Associations si promptes à s’attaquer au catholicisme alors que saint Paul écrit aux Corinthiens « Mari, respectez votre femme ». Même réflexion à propos de l’imam Ramadan qui à la télévision a défendu la lapidation. Qui l’empêchera de jeter « la première pierre » ? On apprend que sur 376 lieux de culte en Ile-de-France, 32 sont passés sous l’influence de salafistes radicaux qui défendent ces principes de violence. Sur les 1000 à 1500 imams en France, 10 % seraient de nationalité française. Qui donc, à défaut de faire respecter l’esprit évangélique, se chargera de défendre la « morale républicaine » ?

L’enjeu d’une élection

Traditionnellement le vote des Catholiques américains se porte vers les démocrates. Ainsi 72 % d’entre eux avaient apporté leurs voix à

J. F. Kennedy. Or actuellement ils entendent voter à 44 % en faveur de G.W. Bush le candidat républicain. Le sénateur J. F. Kerry qui est catholique ne recueille que 42 % de leurs voix. Seulement 10 % d’entre eux déclarent qu’ils changeront peut-être leur vote. Pourquoi une telle évolution. M. Gray qui dirige l’Institut qui a diligenté ce sondage explique : « Kennedy n’avait pas à s’occuper de questions comme l’avortement, la recherche sur les cellules souches, le mariage des homosexuels ». Ainsi Bush fait une percée extraordinaire chez les Catholiques des Etats du Sud ; et surtout chez les Républicains qui lui accorderont leurs suffrages à 87 % contre seulement 7 % à J. F. Kerry. La raison est très simple. L’essentiel de l’élection présidentielle aux USA se fait désormais sur la question de la défense de la vie. A la différence des Français, les évêques américains encouragent les Catholiques à lutter contre l’avortement. À son tour le 18 mai, le Cardinal Theodore E. McCarrick, archevêque de Washington a demandé à ses prêtres de refuser la communion aux politiciens impliqués dans les votes favorables à l’avortement ; ce qui est le cas de Kerry. Le déplacement de voix du vote catholique risque de lui coûter son élection.

L’aveu

Après trois jours d’assemblée plénière, à Lourdes, les évêques ont décidé qu’il ne leur était plus nécessaire de s’enfermer dans des bureaux au sein de commissions ; ils souhaitent mettre au centre de leurs préoccupations la vie sacramentelle. « L’Eglise polycopiante et la réunionnite, c’est terminé ». Incroyable mais vrai. Ces hommes se rendent enfin compte que la Grâce chemine par les sacrements et non par les circulaires des buro-technocrates et l’esprit discutailleur. Ils seraient bien inspirés de faire repentance pour leurs égarements car combien d’âmes ont pu se perdre à cause de ces erreurs et cette curieuse manière de gérer les affaires du Bon Dieu.

Mythe ou réalité

Une controverse fait rage actuellement en Grande-Bretagne. Le saint patron de l’Angleterre est saint George. Ce dernier est traditionnellement représenté comme un guerrier en armure embrochant le dragon de sa lance. En réalité ce fut un martyr atrocement torturé par l’empereur Dioclétien en 303. Son maintien de « lutte contre le diable » qui en fait le patron des hommes de guerre ne semble plus convenir à la mentalité actuelle. Un fort mouvement d’opinion parmi les catholiques tend à rejeter ce qui s’appelle une allégorie, voire une légende. Mais par qui le remplacer ? A été proposé saint Thomas More exécuté par Henri VIII en 1535 en raison de sa fidélité à Rome. Mais le nom le plus cité est celui de Edouard le Confesseur mort en 1066 et dont la succession entraîna l’invasion de l’Angleterre par le normand Guillaume le Conquérant.

Histoire sans paroles

Un magnifique tapis de table pourpre richement orné de broderies dorées. Un superbe crucifix en or le domine. Un coussin chamarré sur lequel est placée une vénérable bible. Une jeune et belle femme est là debout face au Christ. Ses deux mains sont appliquées sur la table. Elle lit un texte. Celui de son serment. Il s’agit d’Elena Salgado, le nouveau ministre socialiste de la Santé en Espagne. Son programme ? créer trois centres de recherches sur les embryons humains ; faciliter le recours aux avortements en supprimant les limitations actuelles prévues jusqu’à la douzième semaine de grossesse. Face à elle Jésus en croix agonise.

Fausse joie

Le catholicisme fait en Corée figure d’Eglise nationale. Il ne représente cependant que 10 % environ de toute la population. Le président est catholique. La diaspora coréenne est soutenue par 170 prêtres qui sont de véritables missionnaires très actifs. Le nombre des catholiques progresse au rythme de 5 % par an malgré une présence très active des presbytériens. Eglise modèle ?  A vrai dire cette évangélisation est toute en apparence. La Corée du Sud est le pays au monde où le taux de suicides est le plus élevé après celui de la Chine (36 suicides par jour, 14 000 par an). Pire encore : le chiffre des avortements est effarant. Non seulement 90 % de la population est favorable à l’avortement ; mais en plus 40 % des femmes y ont eu recours. Si bien que 38,7 % des femmes catholiques se sont fait avorter.  Elles estiment que l’Eglise n’a pas à intervenir sur de tels problèmes. Conjointement il est observé un effondrement de la pratique religieuse.

Menace terroriste

Le verrouillage de l’information dans notre pays est tel qu’une nouvelle parue dans la presse anglo-saxonne a été complètement censurée. Un groupe de terroriste islamique en a appelé à l’ONU et a demandé de faire passer un message terrible aux Américains. Renoncer au siège de la ville de Falluja en Irak. Faute de quoi la population chrétienne de la ville serait exterminée. Et effectivement fin avril, craignant un génocide, l’Etat Major américain décidait de rompre le bouclage de la ville (inf. Catholic Herald 23 avril). Compte tenu des derniers développements qui aboutiront au désengagement des Alliés dans le pays, la vie des 600 000 chrétiens ne tient plus désormais qu’à un fil.

Un replâtrage de plus

L’Instruction sur les nouvelles normes eucharistiques éditée le 24 avril dernier par le Vatican réduit considérablement le rôle du laïcat. Le terme d’ « assistant eucharistique » doit être banni en ce qui concerne les laïcs. En présence de prêtres, ils n’ont pas à donner la communion. Par ailleurs en ce qui concerne les prêtres, plus question de célébrer en civil ou sans habits liturgiques soignés. L’usage de calices en terre cuite, poterie ou en faïence est strictement prohibé. Les diacres doivent obligatoirement porter une dalmatique lors des offices. De manière générale, les beaux habits liturgiques doivent être utilisés. Par contre le « baiser de paix » n’est pas supprimé. Mais il est recommandé qu’il soit effectué de manière sobre ; le prêtre devant rester dans le chœur. Les processions de la Fête-Dieu doivent être réhabilitées. La communion ne peut être reçue qu’après la confession sacramentelle. Lors de la distribution de la communion, un plateau doit recueillir les parcelles susceptibles de tomber des hosties. Tout ceci est bel et bon. Coup d’épée dans l’eau : une simple phrase permet de continuer à faire ce que l’on ne doit pas. En effet il convient bien sûr « d’être en accord avec les dispositions et les coutumes des gens ».

Espoir malgré la répression

Malgré les persécutions, l’Eglise de Chine se développe très rapidement. Au moins 80 % des évêques de l’Eglise patriotique se considèrent en communion secrète avec Rome. Il en résulte que les persécutions dont fait l’objet l’Eglise clandestine s’étendent progressivement à tous les Catholiques. Les clandestins sont accusés de troubler l’ordre public. Ceux qui sont dénoncés sont arrêtés ; leurs pauvres lieux de culte détruits. 80 évêques et prêtres sont actuellement en prison. Mgr Wei évêque de Quqihar a été arrêté de nouveau le 8 mars. Agé de 46 ans il a passé la moitié de sa vie en prison. Mais les gens sont de plus en plus déçus du marxisme qui profite à une nomenklatura. 150 000 Chinois se font baptiser chaque année.

Martyrs oubliés

Le président du Pakistan envisage de supprimer les lois « anti-blasphème » dont sont en permanence victimes les Chrétiens. En pratique ces lois condamnent à mort toute parole dite contre le prophète Mahomet.  Un étudiant de 19 ans du nom de Javaid Anjum avait soif. Il va boire au robinet du séminaire islamique. Il est capturé par les étudiants islamistes et l’imam Ghulam Rasool. On veut lui faire abjurer sa foi. Il refuse. Commence alors son martyre. Il sera torturé durant quatre jours : chocs électriques, bras et doigts cassés, ongles arrachés. Les chocs électriques lui détruisent les reins. Son corps martyrisé et dans un état critique sera déposé devant un local de police. La dialyse ne lui sauvera pas l’existence. Pendant ce temps, des évêques envisagent de partager les cathédrales de Cordoue, de Fatima ou de Marseille avec les islamistes.

Pieux loisirs

Des parcs d’attractions se référant à la Bible se développent dans de nombreux pays : à Moscou, à Buenos Aires en Argentine. En Corée du Sud à Dangjin County est reconstituée la vie des martyrs coréens de 1846. Tous ces parcs de loisirs rencontrent un succès considérable. Celui de Buenos Aires créé il y a moins d’un an a déjà accueilli 2 millions de visiteurs